Expresso du 30 déc. Quand yen a plus...

Publié le par cécile

… yen a encore !
 
Internet : une faille dans les produits Symantec
Selon Secuser, une faille a été découverte dans certains produits Symantec (Norton antivirus, Norton internet security, Symantec web security etc.). Elle permet de prendre à distance le contrôle de l'ordinateur lors de l'analyse de fichiers au format .RAR. Il convient de mettre à jour votre logiciel (si vous n'avez pas de mise à jour automatique).
Communiqué
 
Internet : la loi DADVSI en panne
        Le téléchargement de musique légalisé par l'Assemblée. Coup de théâtre le 22 décembre à l'Assemblée nationale. Une majorité de députés (PS et une partie des députés UMP) ont repoussé le projet de loi sur le "droit d'auteur dans la société de l"information" présenté par le gouvernement. Ce texte a été très critiqué par des associations de documentalistes et d'enseignants car il restreint fortement la liberté de circulation des œuvres. Aux pétitions des associations professionnelles (voir L'Expresso du 6 décembre 2005), le ministère de la culture a répondu par une campagne de spam invitant à visionner des vidéos publicitaires en faveur du projet.
        Finalement, le 22 décembre, l'Assemblée nationale a légalisé le téléchargement de fichiers sur Internet entre internautes "à condition que ces reproductions fassent l'objet d'une rémunération". On s'oriente donc vers une taxation forfaitaire prélevée par les fournisseurs d'accès (FAI) au bénéfice des ayants droits des œuvres. Une solution qui pourrait mettre en difficulté les éditeurs de film et de musique, poserait le problème de la répartition des droits et qui n'est pas souhaitée par les FAI.
        C'est dire que le débat sur la loi qui reprendra le 17 janvier devrait être vif. Des rebondissements sont à prévoir pour un projet de loi dont les enjeux sont importants. Y compris son report à des temps meilleurs.
Le projet de loi
Rappel : L'Expresso du 6 décembre
La campagne du Ministère de la Culture
 
ENT : les écoles de Reims en crééent un
Quel est le menu du jour ? Comment inscrire mon enfant ? Créé par la mairie de Reims, "Mon Ecole-Reims" est un guichet unique d'informations où s'entrecroisent les différents acteurs de l'éducation. Les enfants y découvrent les activités périscolaires offertes par la ville. Les parents y obtiennent des informations sur l'inscription ou la cantine. Les directeurs accèdent à des données sur la gestion de leur école. Et les enseignants découvrent l'offre scolaire culturelle ou un programme sur l'eau. Certes ce n'est pas encore un réel espace numérique de travail (ENT) permettant l'interactivité entre les différents partenaires. Mais un agréable commencement.
Mon école Reims
Rappel : Limoges dans Le Café 67
 
FOAD : mai 2006, le 7ème colloque européen sur l’autoformation
"Entre dispositif individualisé et projet de l'apprenant, l'autoformation n'est plus perçue comme une formation au rabais, ou réservée à l'élite des cadres supérieurs et des autodidactes hyper-motivés. Accompagnée, l'autoformation est une réponse fertile pour une large frange de la population, à condition de trouver, de partager et de mettre en oeuvre, les conditions viables et pérennes, économiquement et socialement". Du 18 au 20 mai, l'ENFA, avec l'Algora, le Cnpr, l'Enesad-Cnerta, le Fafsea, le Greta Geforme 93 et l'université de Nanterre, organise le 7ème colloque européen sur l'autoformation.
Le programme
 
Le site de Philippe Meirieu
        "Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, je ne me rappelle pas avoir vécu une année aussi régressive en matière éducative que l'année 2005".
C'est peut-être aussi pour cela que Philippe Meirieu ouvre un site Internet. Un autre motif est avancé : " Je suis très attaché, en tant qu'universitaire, à la diffusion des connaissances issues de la recherche et je crois indispensable de mettre à disposition du plus grand nombre des textes de réflexion comme des outils de formation. D'autant plus que, dans le domaine pédagogique, de nombreux témoignages me confirment que beaucoup de travaux sont difficilement accessibles en raison, tout à la fois, de la crise de l'édition et de la disparition de certains enseignements".
        On en appréciera l'efficacité et la richesse. En effet les enseignants y trouvent des réponses à des questions concrètes du métier. P.Meirieu montre qu'on peut utiliser des modèles de groupes différents de façon à ce que chaque élève en tire parti. D'autres aspects sont abordés comme la discipline ou l'autonomie et entraînent des réponses concrètes.
        Mais son site est aussi une arme à un moment où le doute s'installe et où l'école est menacée de régression. Sous le titre "Peut-on tomber plus bas" , P. Meirieu fustige dans son bloc-notes les errements de G. de Robien. " Une politique qui est, en réalité, un renoncement à éduquer : renoncement à éduquer quand on se contente de garantir à tous un « socle » de savoirs fonctionnels déconnectés de la culture qui leur donne sens; renoncement à éduquer quand on laisse les établissements se ghettoïser de plus en plus … »
P. Meirieu appelle donc à résister. " Il faut, bien sûr, résister à ces renoncements, à ce renoncement du pari dans l'homme et dans l'avenir... Et il faut aussi se battre pour faire, sans cesse et obstinément, émerger les enjeux éducatifs dans l'opinion publique".
Le site de P. Meirieu
Le bloc-notes de P. Meirieu
Résistez !
 
Lundi 9 janvier : Journée d’études sur la légitimité de l’école dans une société en crise
"Nous savons désormais que l’Ecole est le champ et l’enjeu de combats politiques. Faut-il le déplorer ou au contraire se réjouir de cette lucidité ? Peut-on encore tenter d’échapper à cette réalité par des mythes (des mystifications ?) commodes et nostalgiques ? Comment s’y prendre pour abandonner la prétention à une légitimité qui serait posée d’emblée et pour construire – laborieusement peut-être - la confiance ?" Education et Devenir, en partenariat avec les Cemea, le Crap, la Fcpe et la Ligue de l'enseignement, organise à Paris le 9 janvier une Journée d'études sur la légitimité de l'école dans une société en crise.
         Au programme conférences et tables rondes où on remarquera Georges Felouzis, Philippe Meirieu, Eric Maurin, etc.
Le programme
 
Le transfert des TOS
Un décret publié au J.O. du 27 décembre fixe les modalités de transfert des personnels de restauration et d'entretien dépendant de l'Education nationale aux collectivités locales. Dans un communiqué publié fin décembre, l'Association des régions de France avait dénoncé la précipitation de ce transfert. Le décret pourrait permettre de verser leur salaire de janvier aux personnels concernés…
Au J.O.
Rappel : déclaration ARF le 16 décembre
 
L’ANDEV dénonce la circulaire qui favorise les finances de l’école privée
        "Cette circulaire, en dépassant la simple interprétation des textes auxquels elle se réfère, ne semble pas… pouvoir être appliquée en l'état" L'association des directeurs de l'éducation des villes de France fustige la circulaire du 2 décembre qui précise les frais à prendre en charge par les communes pour le financement des écoliers du privé.
        L'Andev relève que le texte " redéfinit complètement en les alourdissant fortement la nature des dépenses de fonctionnement obligatoire à prendre en compte dans la contribution communale aux écoles privées" créant ainsi une nouvelle situation " sur laquelle l'enseignement privé ne manquera pas de s'appuyer pour négocier auprès des communes le montant du forfait communal".
        L'Andev montre par exemple que "la liste des dépenses est beaucoup plus extensive que celle de la circulaire du 13 Mars 1985 qui fait actuellement référence". L'association demande que le Conseil d'Etat soit saisi de ce texte.
Communiqué Andev
La circulaire du 2 décembre
 
Politique : « A gauche en Europe » mise sur les TICE pour changer l’école
        "Les moyens manquent. Mais ils manqueront toujours si l’on se contente des solutions traditionnelles, de ces solutions qui se contentent de maintenir un système organisé autour d'un modèle pédagogique – l'enseignement magistral – et d'un outil – le manuel scolaire – devenus obsolètes… Plus qu’une nouvelle réforme, c’est une transformation radicale du système éducatif qui s’impose". A Gauche en Europe, une association proche du PS, appelle à utiliser les TICE pour changer l'Ecole.
        Elle dénonce l'échec de la politique gouvernementale, malgré les investissements réalisés par les collectivités locales. "Quant aux budgets d’acquisition de ressources et de logiciels d’éducation, leur cumul stagne à 15 millions d’euros environ alors que le Royaume Uni dépense chaque année 160 millions d’euros pour les ressources numériques et que des mesures incitatives (progression de carrière) y poussent les enseignants à réellement utiliser ces budgets et à et ces ressources".
        Pour l'association, "ces outils permettent ainsi d’imaginer une école où l’élève soit actif et engagé dans une relation personnelle avec la construction de son savoir, soit relié avec de nombreux acteurs (autres apprenants, adultes divers), reçoive une information variée dans ses formes (texte, image, son et vidéo) et dans sa nature (documents, systèmes experts, modélisations, logiciels élaborés…)". Mais ils ne peuvent prendre place que dans " un projet collectif, impliquant la communauté éducative". L'association demande que les usages des TICE soient réellement encouragés (par exemple par des améliorations de carrière) et que les compétences et expériences soient mutualisées.
Communiqué (en pdf)
Pour lire les pdf
 
L’Union Lycéenne Nationale (UNL) exige le remboursement de frais d’inscription au bac
        "Depuis début décembre, l'UNL n'a eu de cesse de dénoncer la mise en place de frais d'inscription au baccalauréat dans diverses académies de France (Créteil, Grenoble, etc.)". La première organisation de lycéens a obtenu du ministre un communiqué rappelant que seule la perception de droits d'affranchissement est exigible des candidats au bac. L'UNL demande maintenant le remboursement des sommes prélevées.
         Cette situation soulève bien sûr la question de l'égalité devant l'examen. Mais, au-delà, elle amène aussi à demander pourquoi des administrations qui connaissent parfaitement les textes en sont amenées à prélever quelques euros sur chaque candidat. L'organisation du bac serait-elle menacée ?
Communiqué de l'UNL
Communiqué du MEN
 
Les Pays–de-la-Loire soutiennent les actions artistiques dans les lycées
Avec "Les lycéens ont du talent !", la région Pays-de-la-Loire souhaite soutenir les activités artistiques dans les lycées. La grande manifestation annuelle des lycéens ligériens change de nom et de projet. Le Festival des lycéens s'oriente vers la mise en valeur des volets artistiques des projets d'établissement. Il facilitera le rapprochement entre établissements et opérateurs culturels en prenant en charge le financement des heures d'intervention. Il valorisera les travaux des élèves.
Les Pays de la Loire
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